Véto, ça fait 80h / semaine, non ?

Cet article s’inscrit dans une petite série d’idées reçues autour du métier de vétérinaire que nous allons développer ensemble au fil des semaines. Toutes ces phrases toutes faites, ces impressions, et ces croyances populaires, qui parfois font sourire ou parfois font rire jaune …

Ces articles ont plusieurs objectifs :

  • Vous montrer que vous n’êtes pas seuls à vous heurter à ces préjugés
  • Vous informer sur des sujets variés afin de mieux comprendre notre métier
  • Vous donner des pistes et des arguments documentés pour répondre aux éventuelles questions (voire agressions on ne va pas se mentir 😉 ) auxquelles on peut être confrontés dans notre travail.

Alors si vous en avez marre du fameux “ha ben ça va vétérinaire tu dois te faire des millions vu comme c’est tous des voleurs !” et autres joyeusetés, voilà de quoi mieux comprendre les différents points de vue sur ces généralités.

La question du planning est un des éléments clés dans le métier de praticien. Deux grandes idées reçues s’opposent concernant le temps du travail du vétérinaire :

  • La première tend vers une représentation de voleurs qui ne travaillent pas tant que ça, mais gagnent beaucoup d’argent pour un investissement de temps minime.
  • La seconde (a priori plus répandue) mettrait plutôt en exergue les heures à rallonge des vétérinaires.

Alors comment départager le vrai du faux ?

SOMMAIRE

Heures de travail officielles

Partons d’abord d’un petit constat officiel : d’après une étude réalisée auprès de 630 vétérinaires libéraux en 2015, le temps de travail hebdomadaire moyen est de 47,3 heures. Cette durée de travail moyenne est obtenue d’après l’estimation annuelle (2 224 heures) compte tenu de congés moyens annuels de 5 semaines. (1) Une seconde étude a été réalisée en 2016 prenant en compte de nouvelles variables.

En effet, il est important de noter que de nombreux facteurs interviennent dans ces calculs : genre du vétérinaire, nombre de vétérinaires dans la structure, type d’activité, lieu d’exercice … (2) Le temps de travail annuel tend à être plus important en mixte et croît avec l’activité rurale. (1)

Les vétérinaires libéraux travaillent en moyenne 2222 heures (enquête 1) et 2179 heures (enquête 2) par an. Le nombre moyen de demi-journées travaillées par semaine est proche dans les deux études et se situe autour de 10 avec une moyenne de 9,4 heures travaillées par jour. (2)

“Je me retrouve pas mal dans ces études, avec mon statut de collaboratrice libérale : je travaille 7 demi-journées par semaine la moitié de l’année (32 heures) et 10 demi-journées l’autre moitié de l’année (43 heures). Le tout saupoudré de 40 à 50  gardes par an. Difficile à calculer précisément mais on doit être autour des 50 heures semaines.”

Marie

Ici on note que les heures effectives correspondent au temps passé à la clinique à être vétérinaire praticien, soignant, clinicien. Mais il faut également prendre en compte d’autres facettes du métier qui allongent encore le temps de “travail”, nous y reviendrons plus tard.

Impression de longue semaine

On peut se demander pourquoi les vétérinaires tiennent ce genre de planning ? Pourquoi des semaines à 50h lorsqu’en France on trouve plutôt des temps plein autour de 35h ?

PCS

La première raison est la PCS (Permanence et Continuité des Soins).

En vertu de l’article R242-48 du Code Rural et de la pêche maritime (décrivant les devoirs fondamentaux du vétérinaire) : “il assure la continuité des soins aux animaux qui lui sont confiés. La continuité des soins peut également être assurée dans le cadre d’une convention établie entre vétérinaires libéraux et déposée auprès du conseil régional de l’ordre dans les conditions prévues par l’article R. 242-40. Le vétérinaire informe le public des possibilités qui lui sont offertes de faire assurer ce suivi médical par un confrère.” (3)

En bref, le vétérinaire doit être en mesure d’assurer les soins pour les animaux de sa clientèle 24h/24 365j/an. Il peut pour cela :

  • Être disponible lui même (ou ses employés/collaborateurs) en étant d’astreinte.
  • Renvoyer vers une structure qui assure ses gardes en passant une convention de permanence/continuité des soins avec une structure d’accueil ou d’urgence vétérinaire (4).
  • Organiser un tour de garde avec d’autres structures voisines, chacun assurant la PCS pour la totalité des clientèles à tour de rôle.

“Pour le coup quand je travaillais de nuit, nous gérions la PCS de plusieurs cliniques alentours, mon taux horaire par semaine explosait. Les semaines de nuit montaient à 93 heures de travail. En faisant une moyenne sur mes rotations (semaines de jour et semaines de repos), on arrive à 43 heures par semaine.”

Pauline

“La structure où je fais des gardes est une clinique d’urgence exclusivement : elle ouvre le soir à 19h et ferme le matin à 8. Elle a été montée par plusieurs vétérinaires de la région afin de centraliser les urgences : lorsque je suis de garde, c’est pour les clientèles d’une quinzaine de cliniques. Cela permet une rotation, mais les gardes sont du coup, plus chargées.”

Marie

Statuts particuliers

La seconde raison est liée au mode d’exercice : libéral ou salarié au forfait jour (nous détaillerons ces différents statuts dans d’autres articles … 😉 ).

En effet, en tant que collaborateur libéral, le vétérinaire est bien souvent rémunéré à hauteur des actes réalisés. Il a la possibilité d’organiser son temps de travail comme il le souhaite mais en ne travaillant que certains jours il prend le risque de se voir verser des rétrocessions minimes à la fin du mois. De plus, les règles de protection des salariés ne s’appliquent pas au collaborateur : pas de repos compensateur obligatoire, pas de congés payés … Pour être rentable financièrement ce modèle nécessite de travailler suffisamment !

En tant que salarié, le vétérinaire peut être au forfait heure ou au forfait jour. Ainsi, au forfait jour, un ¾ temps (3,5 jours par semaine) peut sembler un emploi du temps très confortable. Cependant les journées dépendant des horaires d’ouverture de la clinique, ce même ¾ temps peut en réalité représenter 32h de travail hebdomadaire, sans compter les heures supplémentaires. On est en pratique quasiment sur un temps plein.

“Aujourd’hui collaboratrice en forfait jour, je travaille soit sur un 3/4 temps soit sur un temps plein. Sur l’année cela donne une moyenne à 37 heures par semaine environ, sans les gardes et sans les heures supplémentaires. J’ai vraiment très peu d’heures supplémentaires dans la clinique où je suis, ce qui est un avantage pour moi car si elles s’accumulent, sur un forfait jour, on est (très) vite perdant.”

Marie

“Aujourd’hui, je suis salariée avec un forfait jour, à ¾ de temps. Honnêtement, pour ma part, il n’y a pas beaucoup d’heures de travail qui dépassent les horaires d’ouvertures de la clinique en semaine. Mais, tout mis bout à bout, on arrive à une moyenne de 34 heures de travail par semaine.”

Pauline

Ces heures supplémentaires parlons-en ! Sujet de discorde s’il en est …

En effet, vétérinaire fait partie des métiers où il est impossible de décrire comment une journée se déroulera : peut être que le planning sera respecté à la lettre et qu’à 19h01 vous serez dans votre voiture sur le chemin du retour. Ou peut être que la dystocie de 18h32 viendra contrecarrer tous vos plans pour ce soir … qui sait ?? Toujours est-il que les heures supplémentaires peuvent vite s’accumuler. Comme elles sont inhérentes du métier, il arrive bien souvent qu’elles soient considérées comme “normales” et donc … pas forcément rémunérées ! (Ce qui est totalement illégal on le rappelle (5)).

L’image du vétérinaire passionné qui reste après les heures par amour des animaux est tellement ancrée dans l’inconscient collectif que tout le monde (client, patron et salarié) estime qu’il est normal de rester après les heures, même si c’est de manière bénévole. Au point de faire culpabiliser celui ou celle qui a un impératif, ou qui choisit tout simplement de respecter les heures de travail inscrites dans son contrat.

 

” Alors qu’on ne s’y trompe pas, moi la première je reste après la fin des heures pour finir mes comptes rendus, préparer les fiches d’hospitalisation ou appeler les propriétaires (au grand dam de mes patrons actuels qui me mettent dehors à coup de … non je plaisante). Mais il y a une différence fondamentale entre “rester parce que tu l’as décidé, pour approfondir un cas, discuter avec tes collègues, finir pour avoir l’esprit tranquille” et “rester parce que ton employeur ou tes collègues t’y obligent”. Mais on reparlera de tout ça ! “

Marie

Travail de nuit

Enfin, un des points caractéristiques de ce métier est le travail de nuit. Cela découle évidemment de la PCS évoquée précédemment. Ce travail de nuit, de gardes, d’urgences est particulièrement éprouvant.

  • Lorsque vous travaillez de nuit votre rythme circadien est bousculé, votre métabolisme, votre appétit, votre sommeil … tout est décalé ! Cela génère une fatigue supplémentaire et donc une impression de semaine encore plus longue qu’elle ne l’est déjà.
  • On l’a dit ce travail d’urgence peut être particulièrement stressant : le stress fatigue. Vous n’avez fait “que” deux gardes et vous êtes épuisés ? Cela peut être complètement normal : combien d’urgences avez-vous eu à gérer ? Combien de situations délicates, d’attente, d’angoisse de la part des propriétaires ?

 

“Les semaines avec garde sont plus longues : minimum 45 heures, maximum 80 heures. Lisser sur l’année ce n’est pas si terrible mais quand j’enchaine 2 ou 3 grosses semaines d’affilée ça tire un peu. Depuis 3 mois j’ai réduit la cadence niveau garde, pour me consacrer à d’autres projets (coucou Vet’Side) mais surtout parce que c’était épuisant mentalement et physiquement : la même consultation à 16h ou à 4h du matin n’a pas du tout la même saveur …”

Marie

Ainsi le métier de praticien, dans son intensité, son imprévisibilité, peut donner l’impression à celui qui le pratique que les heures travaillées sont plus longues que dans la vie de tous les jours.

“Il est que 15h30 ?? Mais elle ne finit jamais cette journée ??”

Anonyme – tous vétérinaires et ASV au moins une fois dans sa carrière.

Le travail dans le travail

Formation continue et brain storming constant

En plus de son travail à la clinique, le vétérinaire continue de se former tout au long de sa carrière. C’est non seulement une manière de se tenir informé des nouveautés, des évolutions de la médecine mais c’est aussi une obligation. (6)

La formation continue des vétérinaires est encadrée par les dispositions suivantes :

  • L’article R242-33 XII du Code rural et de la pêche maritime : « Le vétérinaire acquiert l’information scientifique nécessaire à son exercice professionnel, en tient compte dans l’accomplissement de sa mission, entretient et perfectionne ses connaissances ».
  • L’article 7 de l’arrêté du 13 Mars 2015 relatif aux catégories d’établissement de soins vétérinaires : « Les préconisations en matière de formation continue des vétérinaires exerçant au sein des établissements de soins sont précisées dans le cahier des charges mentionné à l’article du présent arrêté. Les docteurs vétérinaires exerçant au sein des établissements de soins doivent être formés et avoir acquis l’information technique nécessaire à l’utilisation des matériels auxquels ils ont recours ».
  • Les cahiers des charges rédigés par le CNOV : « chaque docteur vétérinaire en activité dans « dénomination de l’établissement de soins » doit être en mesure d’apporter la preuve qu’il assure sa formation continue conformément aux préconisations émises par le Comité de la Formation Continue Vétérinaire. ».

En bref, les vétérinaires travaillant en cabinet ou clinique doivent pouvoir attester de 100 heures / 5 ECTS  de formation continue sur une période de 5 ans, contre le double pour les vétérinaires exerçant en centre hospitalier ou centre de spécialistes. Cette formation peut se faire avec des conférences, des formations, des e-learnings, de la lecture/écriture de revue ou d’article.

Autant d’activités en dehors du temps de travail, qui ajoutent au minimum une journée de travail par mois.

On dit “au minimum” car il est assez évident que les vétérinaires en font bien plus et ne lisent pas des articles uniquement pour valider les ECTS … Combien de fois on a un cas, une chirurgie, un animal, qui nous plonge dans des abîmes de réflexions ? Combien de fois on appelle nos ami(e)s “hé je peux te parler d’un cas ?”, on s’envoie des messages, on ressort nos cours, nos fiches, nos bouquins, des articles … Combien d’heures de réflexion et de discussions, en dehors des heures de travail ?…

Charge mentale et “compassion fatigue”

Et oui parce que ce qui rend nos journées plus longues c’est aussi le fait de “ramener” du travail à la maison … Alors non, on ne parle pas d’embarquer Kiki à la maison avec sa perfusion (quoi que ça arrive aussi) mais bien de la charge mentale et émotionnelle que l’on ne peut pas laisser au vestiaire et qui nous accompagne sur nos soirées ou nos jours de repos.

“ Cette personne était si triste, est ce que j’ai dit les bons mots ? Ce propriétaire n’a pas adhéré à ce que je lui ai dit, ai-je mal expliqué la maladie de son animal ? Peut-il y avoir des complications que je n’ai pas anticipé ? Ai-je fait toutes les tâches de ma to-do-list de la journée ? ”                                

Tout ceci a bien sûr une explication : la médecine vétérinaire touchant à un domaine privé, une certaine proximité s’établit entre le personnel et le client rendant les relations rapidement compliquées (7). Charles Figely, docteur et directeur du Tulane Traumatology Institue, définit la ‘compassion fatigue’ (usure de compassion) comme : “Un épuisement émotionnel, découlant du stress causé par le fait de prendre soin d’animaux ou de personnes traumatisés ou en souffrance”(8). Ce phénomène reconnu dans les pays anglo-saxons est applicable au vétérinaire comme à l’auxiliaire vétérinaire qui s’occupent autant des animaux malades que de leurs propriétaires souvent en détresse. Tous les individus sont concernés, quel que soit l’âge ou le nombre d’années d’ancienneté, et les femmes semblent à peine plus touchées que les hommes (9).       

Ce mal-être peut avoir des conséquences graves sur la vie professionnelle et privée. C’est pourquoi il est essentiel de s’entraîner à faire la part des choses et savoir couper pour déconnecter (plus facile à dire qu’à faire, promis il y aura un article là dessus !).

Concernant la charge mentale pendant la journée de travail : il s’agit de toutes les tâches annexes qui vous parasitent. Vous êtes en train de finir une consultation mais votre cerveau sait qu’il faut que : vous rappeliez madame Michu pour adapter le traitement de Kiki / vous alliez faire la chirurgie qui attend / rédigiez une ordonnance / tapiez 3 comptes rendus / prépariez le dossier à envoyer en analyse labo … Les solutions sont multiples.

D’abord : ORGANISEZ. Apprenez à prioriser vos tâches afin de ne pas vous sentir submergé, avec le risque d’oublier quelque chose, à vouloir tout mener de front. Essayez de savoir ce qui doit être fait de manière urgente ou non.

Enfin … PARTAGEZ ! Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, si on travaille en équipe c’est bien pour une raison. Si vous vous sentez surchargé : déléguez ce qui peut être délégué ou demandez de l’aide pour effectuer certaines tâches. Partagez aussi votre état d’esprit, une équipe soudée vous apporte de l’aide médicale mais aussi du soutien moral dans les moments difficiles et ça, c’est essentiel dans notre job !

“Une astuce qui fonctionne pour moi, c’est de l’écrire. Faire une to-do-list sur un post it collé sur mon ordi ou mon bureau. Une fois écrit je n’ai plus peur de l’oublier, je peux me concentrer sur ce que je suis en train de faire et y revenir plus tard. En plus, quelle satisfaction de rayer au fur et à mesure tout ce que vous faites.”

Marie

 

“Pour ma part j’ai eu (et j’ai encore parfois) du mal à déléguer. C’est vraiment quelque chose qui s’apprend aussi. Ça fait partie intégrante de l’apprentissage du lâcher prise à mon sens et ça enlève une bonne partie de la charge mentale. J’avais une petite voix intérieure qui me disait que ça ne serait forcément pas aussi bien fait que par moi même … Et puis le fait d’avoir travaillé seule en garde pendant longtemps n’aidait pas je pense. Il faut apprendre à faire confiance à son équipe, donner les bonnes instructions et si besoin former/expliquer ou montrer une première fois !” 

Pauline

Travail administratif

Enfin, la dernière partie du “travail dans le travail” serait toute la partie administrative du métier de vétérinaire, à laquelle nous ne sommes absolument pas préparés …

Il est important ici de distinguer les différents statuts, car tous n’auront pas la même charge entre salarié, patron ou collaborateur.

Le vétérinaire salarié a globalement beaucoup moins à s’occuper de la partie “comptable”.

Le vétérinaire collaborateur libéral gère une grosse partie de sa comptabilité lui-même. Dans la mesure où ce n’est pas du tout quelque chose pour lequel nous sommes formés, cela peut vite devenir chronophage et anxiogène.

“On sent ma phobie administrative qui transparaît ? Gérer les charges, les calculs de TVA et leur déclaration, la vérification des prélèvements sociaux, … J’y ai passé des soirées … Mon conseil : prendre un comptable ! Sans plaisanter, on vous fera un article là dessus parce que ça mérite des lignes et des lignes d’explications”

Marie

Il paraît assez évident qu’un vétérinaire patron de structure, associé, libéral aura une charge de travail annexe beaucoup plus conséquente : en plus de vétérinaire, il est chef d’entreprise. À moins d’avoir réparti les tâches entre différents acteurs (RH, comptable) comme cela se fait de plus en plus dans les grands centres hospitaliers, le vétérinaire doit gérer les plannings, les salaires, la comptabilité, certaines commandes de matériel, les rendez-vous avec les laboratoires, … Bref c’est non seulement du temps de travail en plus mais surtout un métier en plus !

Conclusion

Alors le vétérinaire fait-il 80h par semaine ?

Et bien ça dépend !

Oui ça peut arriver, en ce qui nous concerne ça reste exceptionnel, mais nous sommes sûres que certains vétérinaires ruraux, en période de vêlage, doivent enchaîner quelques semaines sympathiques…

Ce qui est certain c’est que ces semaines à rallonge sont de moins en moins plébiscitées par les jeunes vétérinaires. Ce qui était monnaie courante il y a quelques dizaines d’années n’est plus d’actualité. En effet, les nouveaux vétérinaires souhaitent réussir à obtenir un meilleur équilibre vie pro vie perso, quitte à gagner un peu moins que leurs confrères et consœurs (10). Cela peut donner lieu à un déséquilibre entre les attentes et la réalité du terrain, voire même un décalage intergénérationnel parfois violent, mais cela ne veut pas dire qu’un modèle est mieux qu’un autre, seulement que chacun doit pouvoir trouver sa place sans marcher sur les besoins de son voisin …

“Je faisais plus de gardes l’année dernière, et ça m’allait, je n’ai pas arrêté complètement d’aileurs. Pour autant, je souhaitais développer d’autres projets à côté et je suis contente et reconnaissante d’avoir pu lever le pied aussi facilement. Je suis très bien dans mon rythme de travail actuel, de temps plein annualisé, avec mes gardes ponctuelles. Cela ne veut pas dire que je ne voudrais pas dans 1, 2 ou 3 ans changer de rythme … Rien n’est gravé dans le marbre et peut évoluer en fonction de nos besoins. Ce qui est primordial est de savoir allier son équilibre et celui du reste de l’équipe, pour ne léser personne, et permettre à tout le monde de fonctionner en se respectant.”

Marie

“Pour moi l’important c’est surtout de se sentir bien dans ses baskets et bien dans son rythme ! Personnellement à la sortie d’école j’ai bien aimé (même si tout est relatif) faire beaucoup de gardes. Même si c’était très fatigant, j’étais en accord avec ces horaires d’urgentiste. Aujourd’hui en revanche, je tiens à mon ¾ de temps qui me convient parfaitement !”

Pauline

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