Stress, burn-out et dépression chez les vétérinaires

La dépression, le suicide, le burn-out … Sont malheureusement des termes que vous avez forcément déjà entendu lorsqu’il s’agit de professionnels vétérinaires … Récemment le mouvement Not One More Vet (NOMV = “pas un véto de plus”)(1) a vu le jour sur les réseaux sociaux, suite à l’annonce du suicide de confrères et consœurs : parce que nous connaissons tous un professionnel ayant fait une tentative de suicide et que c’est grave. Pour dire à tous ces vétérinaires “tu n’es pas seul(e), tu as de la valeur, le meilleur est à venir”.

Si on décide de vous en parler c’est parce que ce sont des sujets qui nous touchent, qui sont importants et que même si vous ne vous sentez pas directement concernés, quelqu’un autour de vous l’est peut être.

Vétérinaire est un beau métier, mais force est de constater que c’est aussi un métier très dur. On essaye de répondre aux grandes questions : c’est quoi le stress, le burn-out, comment on peut se protéger ? …

• SOMMAIRE •

Tour d’horizon sur le stress chez les vétérinaires

Le stress professionnel, c’est quoi ?

Et la “compassion fatigue” alors ?

Les causes de ce stress

Facteurs liés au job

Facteurs liés à la société

Les conséquences de ce stress

Le burn-out ou épuisement professionnel

La dépression

Le suicide

Comment se protéger ?

Sources

Tour d’horizon sur le stress chez les vétérinaires

Le stress professionnel, c’est quoi ?                   

Déjà le stress c’est quoi ? Le stress professionnel est défini comme étant une interaction entre la personne et son environnement professionnel : c’est la conscience de ne pas être capable de gérer les exigences/demandes qui sont imposées (2). Il survient par exemple dans des situations où les pressions professionnelles dépassent les capacités de l’employé (3).

Typiquement : on attend de vous que vous réalisiez une chirurgie pour la première fois et vous ne vous en sentez pas capable, et il y aussi 4 consultations qui attendent, vous avez 30 minutes … Ça y est le stress est monté juste en lisant hein ?…

                   

Les vétérinaires semblent être sujet à d’importants niveaux de stress au travail (4) : 80% des vétérinaires australiens interrogés en 2005 indiquaient que ce stress important découlait directement de leur pratique quotidienne (5). Différentes études ont comparé les niveaux de stress chez les vétérinaires et dans la population générale. En Grande Bretagne, le stress ressenti par les vétérinaires est plus élevé que dans le reste de la population : en 2009 une étude montre que les vétérinaires présentent des niveaux d’anxiété élevés et des symptômes dépressifs, ainsi qu’une prévalence plus importante de pensées suicidaires sur les douze derniers mois, comparés à la population générale (6). De même en France, il semblerait, d’après une étude de C.Roulin encadrée par Bourdet- Loubère, qu’un praticien sur trois souffre d’anxiété, et que les vétérinaires soient globalement plus anxieux et dépressifs que la population française générale (7).

Et la “compassion fatigue” alors ?

Le fait de travailler avec du public implique obligatoirement de s’investir humainement dans son travail. Ce relationnel peut être une source de stress et il semblerait que les professionnels travaillant dans le soin des animaux y soient particulièrement sensibles (4) (6) (8) (9). En effet la médecine vétérinaire touchant à un domaine privé, une certaine proximité s’établit entre le personnel et le client rendant les relations rapidement compliquées (10). 

Ainsi Charles Figely, docteur et directeur du Tulane Traumatology Institue, définit la ‘compassion fatigue’ (usure de compassion ou fatigue compassionnelle) comme : “Un épuisement émotionnel, découlant du stress causé par le fait de prendre soin d’animaux ou de personnes traumatisés ou en souffrance” (11). Ce phénomène reconnu dans les pays anglo-saxons est applicable au vétérinaire comme à l’auxiliaire vétérinaire qui s’occupent autant des animaux malades que de leurs propriétaires, souvent en détresse. Tous les individus sont concernés, quel que soit l’âge ou le nombre d’années d’ancienneté, et les femmes semblent à peine plus touchées que les hommes (9).

“Monsieur machin est en colère parce qu’il doit régler sa facture, pendant ce temps il vous faut réaliser l’euthanasie de la minette de madame Michu qui pleure dans votre cabinet, cette minette c’est l’amour de sa vie. Sur ce, une famille arrive en criant, leur chien vient de se faire renverser, c’est une urgence ils sont complètement paniqués. Ce maelström de sentiments qu’on prend de plein fouet n’est pas tous les jours facile à encaisser, et certains jours on se laisse submerger … J’ai parfois du mal à faire la part des choses, où commence l’empathie, la sympathie, comment se montrer compatissant et pas insensible tout en restant professionnelle ? Ça méritera un article à part entière je pense.”

Marie 

Ces phénomènes, sources de mal-être, peuvent avoir des conséquences graves sur la vie professionnelle et privée. Une future consœur rédige actuellement une thèse sur ce sujet, n’hésitez pas à répondre à son questionnaire en ligne ou même à la contacter par mail si vous voulez plus d’informations sur la fatigue compassionnelle (cointot.alize@gmail.com).

Les causes de ce stress

Facteurs liés au job

Les facteurs de stress les plus évidents sont la surcharge de travail et les horaires pénibles. Difficile de conjuguer vie pro et perso quand on bosse à moitié de jour, à moitié de nuit et ce 45 heures /semaines ! Des facteurs de stress moins évidents sont liés aux difficultés éthiques et émotionnelles (3) (12). Le contact avec la mort, la maladie, la tristesse et l’angoisse mais également la prise de décision parfois vitale, dans l’urgence apportent du stress ! Enfin la relation avec le client, et plus particulièrement la gestion du client difficile peut être considérée comme la troisième grande catégorie de facteurs de stress … Dans son travail sur ces facteurs dans les structures vétérinaires, A.Bertrand a interrogé des vétérinaires et des auxiliaires : la gestion de client difficile a été mentionnée comme l’exigence émotionnelle la plus stressante par les deux corps de métier à l’unanimité (13).   

En 2005, Tupin étudie le burn-out chez les vétérinaires français et notamment les facteurs de stress qui le provoquent. Ainsi lorsque les vétérinaires sont amenés à choisir les quatre inconvénients les plus stressants et fatigants du métier de vétérinaire praticien les deux premiers sont liés à la charge de travail (« horaires » puis « conjuguer travail et vie de famille »), le troisième est « la perception des sommes dues par certains clients » et le quatrième « les relations avec la clientèle ». (14). De même chez A.Bertrand ces facteurs dans l’ordre étaient : la gestion des urgences, suivie de la relation client puis de la gestion des relations au sein de l’entreprise.

Enfin, il ne faut pas oublier que le vétérinaire est un prestataire de service avec une activité de distribution (15). La vente de médicaments, d’aliments mais également d’antiparasitaires ou de produits divers, peut lui conférer une image de commerçant aux yeux du public (16). La gestion d’une clinique, d’une équipe, de salariés ou de collaborateurs peut finalement placer le vétérinaire dans un poste de chef d’entreprise, où le rôle de management est important.

Toutes ces casquettes, et le fait de jongler constamment avec ces facettes du métier sont des sources de stress !

Facteurs liés à la société

La société évolue et le métier de vétérinaire avec : de technicien de la santé animale à médecin de famille, les exigences envers le vétérinaire ont été amplifiées par l’importance accordée aux animaux de compagnie (17). À la fin du XIXème siècle, être vétérinaire est considéré comme un métier technique et de savoir-faire, mais avec l‘évolution des sensibilités envers les animaux courant XXème siècle, la formation gagne en prestige et en popularité (18). Mais ce phénomène est à double tranchant ! En effet, si les animaux sont plus suivis, les demandes et les critères d’exigence des propriétaires d’animaux de compagnie, concernant leur établissement de soins vétérinaire, augmentent en flèche. En effet, à la question « Est-ce que vous avez l’impression que les gens attendent trop de vous, les trouvez-vous ingrats ? » près d’un quart des vétérinaires répond « oui » (24%) et 44% estiment que « c’est variable » (14). On peut notamment citer parmi les attentes : un personnel nombreux, un service rapide et sans attente, une disponibilité maximale, un plateau technique de pointe et moderne, l’accès à des consultations spécialisées. (Nous avons un peu parlé de tout ça dans notre article “Être jeune véto canin, en 2021” sur Vétofocus, n’hésitez pas à y jeter un oeil).

Bref, tout cela tend à augmenter la pression et le stress ressenti par les vétérinaires.

Cette prise de conscience ne se fait pas nécessairement tôt dans le cursus et cela peut donc être un choc pour un étudiant qui sort de l’école. En 2017, J.Tercinier s’est intéressée, dans son travail de thèse vétérinaire, au ressenti de 242 étudiants vétérinaires après qu’ils aient mené des entretiens semi-dirigés auprès de vétérinaires praticiens concernant les différents aspects de leur métier (19). Le premier facteur de stress retenu par les étudiants de l’école d’Alfort est la relation client « je ne pensais pas que les propriétaires pouvaient être une si grande source de stress ». Parmi les éléments mal vécus par les étudiants en termes de relation client figurent le manque de reconnaissance, l’impact du client sur le professionnel, les clients désagréables, les impayés comme source de conflit, l’évaluation par le client et la perception négative de la clientèle.

Le fait de se sentir toujours jugé, évalué, noté, au cours des études puis par le reste de la société avec un développement peut être excessif des réseaux sociaux est une source de stress reconnue. Le risque de bashing est quelque chose de relativement récent et très mal vécu par les professionnels. (20)                   

Les conséquences de ce stress

Le burn-out ou épuisement professionnel

Le burn-out ou épuisement professionnel est le point de rupture d’un individu exposé à un stress chronique dans un milieu professionnel donné (8) (14). Le burn-out est défini chez le personnel soignant par trois grands axes (8) (14) (21) :

                       
–  un état d’épuisement émotionnel, physique et mental (on se sent à bout de force constamment), une fatigue non améliorée par le sommeil (difficultés à se lever, envie de dormir et malgré tout se réveiller fatigué) et des réactions ou comportements inhabituels (vous êtes plutôt du genre tranquille et vous vous retrouvez à piquer des crises de nerfs pour rien ?). Lloyd et Campion décrivent alors un absentéisme plus marqué : on est carrément absent du lieu de travail, ou alors on est là sans vraiment y être (ce qu’ils appellent « présentéisme » : présence physique mais efficacité moindre). Autant dire que si on se sent de moins en moins efficace et qu’on a plus de mal à réagir rapidement, c’est problématique dans le cadre de gestion d’urgences mais en plus ça n’aide pas vraiment à remonter la pente (8).   
–  la déshumanisation ou cynisme : on devient froid, on manque d’empathie. Par exemple on va commencer à désigner les patients ou leurs propriétaires par un numéro, une pathologie ou un adjectif pas trop sympa plutôt que par leurs noms.   
– une auto-dévalorisation : on se sent nul, et on traîne ce sentiment d’échec, de culpabilité et de frustration avec nous. On notera que la culpabilité peut être exacerbée par le fait que « vétérinaire » a une image de métier-passion : lorsque les clients et même l’entourage le considèrent comme « le plus beau métier du monde », le professionnel ressent une pression et une culpabilité face à sa lassitude (4) (22).

On retrouve ici des éléments de la ‘compassion fatigue’ décrite précédemment. On peut différencier les deux comme ceci : le burn-out est lié à l’environnement de travail (facteurs organisationnels), tandis que l’usure de compassion est liée à la nature du travail et à son impact sur la personne (facteurs individuels) ; en gros si vous faites un burn-out ça peut juste être lié à la structure et au mode d’exercice, donc changer d’endroit ou de planning peut être une solution. En revanche c’est bien la nature du métier qui cause la fatigue compassionnelle donc même en changeant de structure on la ressentira toujours … (8).

 

En 2005, un vétérinaire sur deux en moyenne avait déjà traversé un épisode suffisamment désagréable pour qu’il l’appelle, à tort ou à raison, « burn-out » (14). Certaines études concluent que les souffrances psychologiques et le stress touchent principalement les vétérinaires femmes et les jeunes en début de carrière (21) (23) (24) avec plus de dépressions diagnostiquées (2) (25). Alors on se sert les coudes, et c’est un peu pour la qu’on est là aussi ! La sortie d’école est un passage délicat à ne pas prendre à la légère.

La dépression

La dépression est une maladie psychique dont la survenue est favorisée par certains facteurs environnementaux : un décès, une séparation ou des conflits professionnels ; mais aussi une dépendance à une drogue ou à l’alcool sont des facteurs favorisants. (26)

Ce trouble se traduit par de nombreux symptômes − parmi lesquels la tristesse pathologique, la perte de plaisir et les symptômes cognitifs −, avec un retentissement majeur sur la vie du patient et de son entourage. (27) Il s’agit bien d’un trouble mental, qui nécessite une prise en charge professionnelle et des traitements. D’après L’OMS, les femmes sont plus souvent touchées que les hommes. (28)

On retrouve certaines particularités du burn-out dans la définition de la dépression, mais alors quelles différences entre les deux ? Pour certains psychologues, ce sont en fait une seule et même chose et le burn-out est en réalité un état dépressif au sens médical du terme, provoqué par les conditions de travail du patient. (29)

Cependant il est possible de distinguer plusieurs variations entre burn-out et dépression (30)(31) :

  • le burn-out a la particularité de présenter un point de “rupture”, le mal-être s’installe progressivement et on tient bon jusqu’au jour où d’un coup sans prévenir on s’écroule, par rapport à la dépression plutôt chronique et lancinante.
  • la dépression peut avoir une cause identifiée mais ce n’est pas obligatoire cela peut être un grand syndrome. Le burn-out fait souvent suite à des “agressions stressantes répétées” le plus souvent dans le cadre du travail.
  • les humeurs principales liées à la dépression sont la fatigue, la tristesse, un abattement et une perte d’estime de soi. Dans le burn-out on rencontre des mélanges plus explosifs avec des sautes d’humeurs, des crises de larmes, des grosses colères … Il peut s’accompagner du sentiment d’être “pris au piège dans son travail” : “je ne peux pas m’arrêter et laisser tomber mes collègues, comment ils vont faire sans moi ?”
  • dans l’impact sur le corps de la dépression on parle d’asthénie dépressive (un ralentissement généralisé, assumé). Dans le burn out en général on essaye de continuer à être productif sans y arriver.
  • enfin d’un point de vue hormonal il semblerait que la production de cortisol soit un point clé dans la différence entre burn-out (diminution de la production de cortisol) et dépression (surproduction).

Le suicide

Plusieurs études ont démontré que le niveau de stress élevé chez les vétérinaires est un facteur de risque de suicide (6) (21).
À titre d’exemple, en 2009, parmi 1795 vétérinaires interrogés, 29,4% avouent avoir eu des idées suicidaires dans les 12 derniers mois (6). Une étude de 2010 estime que les vétérinaires présentent un risque de suicide trois fois plus élevé que le reste de la population (32). Parmi 927 vétérinaires néo- zélandais, 14,7% ont déjà pensé sérieusement au suicide et 2,2% ont déjà fait une tentative (2). Enfin sur le continent australien, le taux de suicide chez les vétérinaires a été estimé quatre fois supérieur à celui de la population générale entre 1990 et 2002 (5).

Bref : on a un phénomène reconnu mondialement. On l’a dit le fait de côtoyer la maladie et la mort est quelque chose d’assez déprimant mais surtout cela réunit pour le professionnel tous les critères favorisant un passage à l’acte … Le vétérinaire :

– présente des niveaux de stress et de dépression supérieurs au reste de la population.

– côtoie la mort quasi quotidiennement, il peut la dédramatiser, ou la voir comme une réponse à un mal-être trop grand (c’est le principe même de l’euthanasie).

– connait des moyens et a accès aux produits nécessaires.

On a vraiment le pire cocktail dit comme ça …

On parle beaucoup des vétérinaires, mais les ASV sont aussi concernés ! (5) Peu de chiffres sont actuellement disponibles concernant les auxiliaires vétérinaires. Ainsi pour la première fois une étude rétrospective australienne s’est penchée sur le suicide chez les vétérinaires et les auxiliaires (33) : les ratios de mortalité standardisés sont plus élevés chez les vétérinaires (significativement) et chez les auxiliaires (non significativement) que dans le reste de la population entre 2001 et 2012.

” Commencer à envisager une blessure ou une maladie comme une solution pour ne pas aller travailler, c’est déjà trop. Ça vous parait peut être anodin, mais certains j’en suis sûre verront de quoi je parle malheureusement … “Ce serait peut être plus simple que je rate ce virage, je n’aurai pas à aller à la clinique, et ce ne serait pas de ma faute.” STOP c’est définitivement le signe que quelque chose cloche, on appelle un ou une amie, on va chez le médecin et on essaye de faire le point sur ce qu’il se passe.”

Marie


Une volonté d’aide de ces professionnels a permis en France la création de Véto-entraide en 2002 (21). L’association SPS (Soins aux Professionnels de la Santé) propose des entretiens téléphoniques anonymes et gratuits avec des psychologues pour les professionnels (vétérinaire ou ASV) et les étudiants. Cependant le burn-out, la dépression ou le suicide sont parfois encore des sujets tabou …   

contact@vetos-entraide.com. Appel à l’aide : ecouter@vetos-entraide.com et 0972224344

contact@asso-sps.fr. Besoin de soutien : 0805232336 (appel 24h/24 7j/7, gratuit)

Comment se protéger ?

  • accepter de pouvoir aller mal : tu as le droit de ne pas toujours être motivé(e) et en pleine forme. Le fait de prendre conscience que ça ne va pas et de le reconnaître est le premier pas vers le “mieux”. Avoir une passe de fatigue, voire un burn-out n’est pas une finalité en soi, cela ne fait pas de toi un mauvais vétérinaire ou un gros nul, ça ne te définit pas.
  • imposer ses limites : si pour ton bien être, le nombre de gardes de nuit ne doit pas excéder 4 par mois, écoute-toi ! Rien ne sert de tirer sur la corde, on respecte son corps et son esprit pour rester en bonne santé.
  • demander de l’aide : tu es face à une situation, un cas, une période où tu te sens perdu(e) ? Des collègues et des amis peuvent t’aider ! La fatigue et le stress empêchent de réfléchir, parfois un œil neuf permet le recul nécessaire à la résolution simple d’un problème auquel tu te heurtes. D’un point de vue psychologique, en cas de fatigue, chercher le soutien de tes pairs, de ta famille ou de l’aide auprès d’un professionnel, comme un psychologue, n’est pas un signe de faiblesse, loin de là.
  • prendre du recul : ce n’est qu’un travail, et ta vie a plus de valeur que n’importe quel poste dans n’importe quelle clinique ! (Petite phrase marquante d’une très bonne amie alors que pour moi ça n’allait pas fort, et que je me remémore régulièrement : “C’est juste ton boulot, ta vraie vie, elle commence quand tu en sors” merci Élise ! <3)
  • apprendre à déconnecter : tu es tellement plus qu’un ou une véto, dans un prochain article on te donnera nos astuces pour une déconnexion réussie.
  • prendre soin de soi … et de ceux autour ! Tu ne te sens peut être pas concerné(e) par le stress ou le burn-out (et c’est tant mieux, on est super contentes pour toi 💪) mais ça n’est peut être pas le cas des gens autour de toi, garde un œil ouvert et n’hésite pas à ouvrir le dialogue.

Maintenant conclusion, répète après nous :

Si tu en ressens le besoin, tu peux nous envoyer un mail (contact.vetside@gmail.com) ou un message privé sur facebook, instagram … Promis on ne mord pas !

Sources

  1. Not One More Vet: Home               
  2. GARDNER, Dh et HINI, D, 2006. Work-related stress in the veterinary profession in New Zealand. New Zealand Veterinary Journal. juin 2006. Vol. 54, n° 3, pp. 119‐124. DOI 10.1080/00480169.2006.36623.   
  3. MALVASO, V., 2013. LE SUICIDE DANS LA PROFESSION VÉTÉRINAIRE : ÉTUDE, GESTION ET PRÉVENTION SUICIDE IN THE VETERINARY PROFESSION: STUDY, MANAGE. Thèse d’exercice, médecine vétérinaire. Vetagro Sup Campus Vétérinaire de Lyon.    
  4. KAHN, H. et NUTTER, C.V.J., 2005. Stress in veterinary surgeons: a review and pilot study. In : Research companion to organizational health psychology. Cheltenham, UK ; Northampton, MA : Edward Elgar. pp. 293‐303. New horizons in management. ISBN 978-1-84376-624-7. RC967.5 .R47 2005.
  5. FAIRNIE, H.M., 2005. Occupational injury, disease and stress in the veterinary profession. Docteur en philosophie. Curtin University of Technology.    
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  7. ROULIN, C, 2006. Étude des liens entre comportement suicidaire, motivation à vivre, anxiété et dépression dans un échantillon de 94 vétérinaires. Mémoire en vue de l’obtention du doctorat de psychologie cognitive. Université Toulouse II-Mirail.           
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  10. EIGLIER, P., 2010. La logique Services. Economica.
  11. MULLINS, N., 2004. What to do About Compassion Fatigue | Petfinder. SSCAP. 2004. pp. 5.               
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  15. BARALON, P., 2018. Journée Formation Vente de Services ENVT. . Toulouse. 16 février 2018.               
  16. BUSSIÉRAS, F., 2009. Les vétérinaires vus par les propriétaires de chiens et de chats. La Dépêche Technique. avril 2009. N° 113, pp. 23. 
  17. MOREAU, P. et NAP, R.C., 2011. L’essentiel du Management Vétérinaire. Pfizer Santé Animal.               
  18. HUBSCHER, R., 1999. Les maîtres des bêtes – les vétérinaires dans la société française (XVIIIe-XXe siècle). Odile Jacob.              
  19. TERCINIER, J., 2017. Dialogues d’étudiants alforiens de trois promotions (2015-2017) avec des vétérinaires praticiens. Identification de leurs préoccupations et réactions face à la réalité du terrain. ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE D’ALFORT
  20. DUNAND, Marie. Typologie des profils psycho-sociaux des clients perçus comme difficiles : enquête auprès de vétérinaires et auxiliaires canins – oatao 2018. Thèse de doctorat.
  21. TROUILLET, S., 2014. Burn-out, mal-être : des sujets encore tabous dans la profession. La Semaine Vétérinaire. 6 juin 2014. N° 1588, pp. 25‐29.
  22. WITTKE, G. et CHAMARD, V., 2015. Dossier Oser la réorientation. La Semaine Vétérinaire. 20 février 2015. N° 1618, pp. 29‐33.  
  23. FRITSCHI, L., MORRISON, D., SHIRANGI, A. et DAY, L., 2009. Psychological well‐being of Australian veterinarians – Fritschi – 2009 – Australian Veterinary Journal mars 2009. Vol. 87, n° 3, pp. 76‐81. DOI 10.1111/j.1751-0813.2009.00391.x.
  24. SMITH, D.R., LEGGAT, P.A., SPEARE, R. et TOWNLEY-JONES, M., 2009. Examining the dimensions and correlates of workplace stress among Australian veterinarians Journal of Occupational Medicine and Toxicology. 2009. Vol. 4, n° 1, pp. 32. DOI 10.1186/1745-6673-4-32.   
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  26. https://www.ameli.fr/herault/assure/sante/themes/depression-troubles-depressifs/comprendre-depression
  27. Dépression
  28. OMS/Europe | Santé mentale – Définition de la dépression
  29. Schonfeld IS, Bianchi R, Palazzi S. What is the difference between depression and burnout? An ongoing debate Riv Psichiatr. 2018 Jul-Aug;53(4):218-219. doi: 10.1708/2954.29699. PMID: 30087493.
  30. BLOG – 7 différences entre la dépression et le burn-out
  31. Burnout vs Dépression – CESH / CSHS               
  32. PLATT, B., HAWTON, K., SIMKIN, S. et MELLANBY, R. J., 2010. Systematic review of the prevalence of suicide in veterinary surgeons Occupational Medicine. 1 septembre 2010. Vol. 60, n° 6, pp. 436‐446. DOI 10.1093/occmed/kqq044.  
  33. MILNER, Aj, NIVEN, H, PAGE, K et LAMONTAGNE, Ad, 2015. Suicide in veterinarians and veterinary nurses in Australia: 2001–2012 – Milner – 2015 – Australian Veterinary Journal septembre 2015. Vol. 93, n° 9, pp. 308‐310. DOI 10.1111/avj.12358.
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